Le chef d’oeuvre de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette (titre complet: « La classe Américaine : Le Grand Détournement ») avait été diffusé pour la première fois sur Canal+ le soir du 31 décembre 1993. Voici donc 30 ans que Georges Abitbol avait disparu « lors d’un orage au large de l’atoll de Pom Pom Galli » avec sa mystérieuse phrase: « Monde de merde »
– C’est sûrement un nom. Si c’est une femme, je veux savoir quelle femme, si c’est un cheval je veux savoir dans quelle course.
– Nous, on pensait que ça pouvait être un traîneau.
Le film est un ensemble d’extraits de vieux films montés et redoublés pour en faire une histoire complètement loufoque avec des « ouiches lorraines » et des « propos intolérables où y’a pas de tolérance ».
Le Grand Détournement c’est aussi un casting légendaire, on y retrouve entre autres :
- John Wayne (Georges Abitbol)
- Dustin Hoffman (Peter)
- Robert Redford (Steven)
- Paul Newman (Dave)
- Dean Martin (mon ami Dino)
- Elvis Presley, Frank Sinatra, Orson Wells etc.
Pas de bande annonce, ni d’affiche officielle puisque c’est surtout une blague entre potes qu’un vrai film. D’ailleurs Canal n’avait jamais prévu d’autre diffusion et c’est le bouche à oreille et les copies VHS qui ont permis de faire connaître le film. L’arrivée d’internet un peu plus tard a fini d’installer sa notoriété avec des version remasterisées notamment.
On peut encore facilement trouver le film complet en ligne :
J’étais tombé par hasard sur une présentation où l’on voyait un court extrait, celui avec « Julien Lepers » (voir ci-dessous).
Alors j’avais emprunté le vieux décodeur de mon grand père pour pouvoir l’enregistrer sur VHS. Très bon instinct! J’ai dû le regarder 50 fois l’année qui a suivi… je l’avais même amené à l’école en fin d’année et j’ai pu tristement constaté que c’était pas pour tout le monde… faut dire que j’avais tout juste 12 ans et c’était un peu tôt pour la plupart des 6ème.
Bon, je vais aller manger des chips.
Produit en 1982, Vincent a grandi dans les corons (ou presque) que chantait Pierre Bachelet et fervent supporter de l’équipe qui a vu évoluer Tony Vairelles à son plus haut niveau. Autant d’icônes avec des coiffures éclatées qui peuvent en partie expliquer la coupe au bol qu’il traîna toute son enfance comme un hommage à Mireille Mathieu. Ou c’était juste la mode.
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