le 2 mars 1991.
Produit en 1982, Vincent a grandi dans les corons (ou presque) que chantait Pierre Bachelet et fervent supporter de l’équipe qui a vu évoluer Tony Vairelles à son plus haut niveau. Autant d’icônes avec des coiffures éclatées qui peuvent en partie expliquer la coupe au bol qu’il traîna toute son enfance comme un hommage à Mireille Mathieu. Ou c’était juste la mode.
UN GRAND MEC
J’s’rais content quand tu s’ras mort…
Vieille canaille !
Bah non, moi depuis je ne suis pas content … snifff
tu as cherché tu nous a quitté vous etes une sacrée bande la haut respect a tous on doit pas s ennuyé et puis maintenant s est des euros qu il aurait fallu cramer s est galere a convertir bye
Ta tête de choux ,ta gitane , ton franc parlé nous manquent vieille canaille……
moi je dis Monsieur.
y’en a pas d’autre.
vous aviez tout faux, Monsieur, vous étiez un artiste majeur.
Y’en a pas beaucoup des exceptionnels, dans le ciné il y avait patrick dewaere, dans les comiques il y avait coluche, dans la musique gainsbarre ! Ils ont tous les 3 tirés leur révérence mais putain ce qu’ils doivent s’éclater ensemble ! Et ce qu’ils doivent pleurer de voir la France dans un sale état ! Chapeaux bas Messieurs !
J’avais dix balais à sa mort et je me souviens avoir été étonné que ça ne soit pas arrivé plus tôt vu l’état de délabrement du bonhomme. A vrai dire il me faisait un peu flipper comme les clodos torchés à la mauvaise vinasse qui baragouinent des trucs incompréhensibles aux passants. Quand à ses chansons période gainsbard, elles me laissent toujours aussi perplexes. Comme si il avait réussi à capter le bouleversement constitués à l’époque par l’arrivée du rap et du punk sans pour autant dépasser le stade de la caricature (références à « Under arrest » et à son attitude chaotique en général). Je l’ai redécouvert bien plus tard avec son album reggae qui n’est pas simplement le meilleur album reggae français mais l’un des meilleurs albums reggae tout court, même aux dires des jamaïcains. Quand aux albums concepts « Melody Nelson » et « L’homme à tête de choux », quelles tueries! Intemporels et compris sur le tard comme beaucoup de chefs d’œuvre, une nouvelle pépite sonore se découvre à chaque nouvelle écoute. Gainsbourg faisait partie de ces génies branchés sur les vibrations de leur époque dont les changements de styles ne sont pas des postures opportunistes: existentialiste à la fin des années 50, dandy du swinging London dans les années 60, premier chanteur de reggae non jamaïcain dans les années 70, clochard céleste cynique et mondain à l’image des années 80. Bref , un grand parmi les grands.
j’avais 13 ans et j’ai pleuré quand j’ai appris la mort de ce grand monsieur…
il fait parti de ses personnages les plus mystérieux pour moi de cette époque, ok qu’on l’aimais pour son coté franc parlé, et provoc’ avec une cuite au fesse à la téloche : certe.
que d’autres l’aimais car il levais son doigts à la société parce qu’il ce savais pleins d’argent : certe.
mais par contre quand j’entends ses musiques je suis désolé mais j’ai beau essayé d’entrer dans son délire, rien à faire…je comprend qu’un mot sur deux…on aurai dit un alcoolique qui chante.